Le Général Laurent Bitouzet est né le 2 juin 1967 à Chalon-sur-Saône (71). Entré en 1988 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan (56), il choisit en 1991 la Gendarmerie nationale et poursuit sa formation pendant un an à l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) à Melun (77).
Sa carrière se partage entre des temps de commandement sur le terrain, de conception en administration centrale et des mobilités extérieures.
De 1992 à 1995, il commande un peloton de l'escadron de gendarmerie mobile de Moulins (03) et participe aux opérations de maintien de l'ordre en métropole et outre-mer. Il est engagé, à titre individuel, dans une opération de maintien de la paix au Sahara Occidental, en tant qu'observateur militaire des Nations Unies (MINURSO).
De 1995 à 1998, il commande un peloton d'élèves officiers de gendarmerie en première année de formation à l’EOGN. Il est en charge de leur formation initiale en tout domaine (générale, militaire, physique, déontologique) à leur entrée dans le corps des officiers de gendarmerie.
En 1998, il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Meylan (38), territoire à la fois périurbain et aux spéc
Le Général Laurent Bitouzet est né le 2 juin 1967 à Chalon-sur-Saône (71). Entré en 1988 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan (56), il choisit en 1991 la Gendarmerie nationale et poursuit sa formation pendant un an à l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) à Melun (77).
Sa carrière se partage entre des temps de commandement sur le terrain, de conception en administration centrale et des mobilités extérieures.
De 1992 à 1995, il commande un peloton de l'escadron de gendarmerie mobile de Moulins (03) et participe aux opérations de maintien de l'ordre en métropole et outre-mer. Il est engagé, à titre individuel, dans une opération de maintien de la paix au Sahara Occidental, en tant qu'observateur militaire des Nations Unies (MINURSO).
De 1995 à 1998, il commande un peloton d'élèves officiers de gendarmerie en première année de formation à l’EOGN. Il est en charge de leur formation initiale en tout domaine (générale, militaire, physique, déontologique) à leur entrée dans le corps des officiers de gendarmerie.
En 1998, il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Meylan (38), territoire à la fois périurbain et aux spécificités de montagne, dont l'activité démographique et économique est très dynamique (150 gendarmes, 170.000 habitants ZGN, 70 communes, 9000 faits de délinquance générale).
En 2001 et jusqu'en 2004, il est commandant militaire de l'Hôtel de Matignon, au cabinet civil du Premier ministre. Il est en charge de l'activité quotidienne de ce haut lieu de l'exécutif : sécurité des lieux, réceptions du Premier ministre, de son cabinet et des administrations présentes sur le site ; réunions interministérielles, conférences de presse ; activité nationale et internationale, accueil protocolaire des invités et visiteurs. Le panel de son intervention est varié, auprès du secrétaire général du gouvernement et des chefs et directeurs de cabinet du Premier ministre.
De 2005 à 2008, il est chargé de mission auprès du chef du service des ressources humaines de la gendarmerie nationale (DRH). Il participe aux dossiers RH majeurs : évolutions de la gestion des ressources humaines par masse salariale (mode Lolf), performance et justification de l'emploi public ; préparation du rattachement organique et budgétaire de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur (rapport "parité globale" 2008 ; préparation loi gendarmerie 2009) ; évolutions statutaires et indiciaires des corps d'officiers et sous-officiers de gendarmerie.
De 2008 à 2012, il commande le groupement de gendarmerie départementale du Var (83) : 1300 gendarmes dont 300 réservistes, 500.000 habitants ZGN, 150 communes, 28.000 faits de délinquance générale. Outre l’activité de sécurité publique conséquente sur ce territoire et démultipliée en saison estivale, il veille à la sécurité du Président de la République lors de ses séjours dans le département (Brégançon, Cap Nègre) et fait face à de nombreuses catastrophes naturelles (inondations - 2008, 2009, 2011 -, tempêtes 2010), ou faits graves de délinquance (assassinat de 2 gendarmes féminins, Collobrières 2012).
En 2012-2013, il est conseiller sécurité intérieure auprès du Préfet de police des Bouches-du-Rhône. Il participe à la création de cette nouvelle organisation de l'État sur ce territoire, dont le but est de mieux appréhender l'exercice de l'ensemble des missions de sécurité intérieure dans la ville de Marseille et le département, auprès des autorités locales (élus, responsables entités - port de Marseille, transports de Marseille), avec les forces de l’ordre (directions zonales et départementales de la police nationale, services des Douanes) et au sein des services de préfecture.
De 2013 à 2016, il est attaché de sécurité intérieure auprès de l'Ambassade de France au Canada, à Ottawa, en charge des liens de sécurité entre les deux pays. Il agit en particulier pour des échanges de bonnes pratiques en matière de radicalisation violente (attentats terroristes en France et au Canada), et en faveur de partenariats économiques.
De 2016 à 2018, il est adjoint au Sous-directeur de la gestion du personnel, à la direction générale de la gendarmerie, en charge des actes de GRH centralisés ou déconcentrés (avancements, mobilités géographiques et fonctionnelles), pour les 100.000 personnels militaires et civils de la gendarmerie. À ce titre, il a en charge les relations avec les organisations syndicales, représentant les personnels civils.
De 2018 à 2021, il est nommé Chef du Service d’information et de relations publiques des Armées-gendarmerie (SIRPA-G) et conseiller communication du directeur générale de la Gendarmerie nationale. Ce service dirige la communication interne et externe de l’institution, dans sa conception institutionnelle, sa relation avec tout type de médias et la production de sa propre information (sites web, magazine.fr, réseaux sociaux). Sa période de commandement recouvre en particulier les événements liés aux gilets jaunes, à la pandémie Covid 19 et aux 10 ans de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur.
Le 1er août 2021, il est nommé Commandant de l’École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) qui regroupe la formation initiale et continue des chefs de demain de la gendarmerie. Il a en charge la création des "parcours doctorants" pour les officiers ou pour une recherche universitaire en lien avec les besoins de la sécurité intérieure et au renforcement de la formation militaire et déontologique des officiers.
Par ailleurs, le Général Laurent Bitouzet a choisi de s'investir dans des périodes de formations, internes au cursus militaire ou extérieures. Il est titulaire d'une licence d'histoire (1992), d’un DESS Sécurité et droits fondamentaux de la personne (Université de Nice – 1995), breveté de l'École de guerre (2003) et ancien auditeur de l'Institut des Hautes Études de Développement et d'Aménagement des Territoires Européens (IHEDATE) (2007).
Le général de corps d'armée Laurent Bitouzet a pris la tête du Commandement des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN) en septembre 2024.
Le Général Laurent Bitouzet est marié et père de trois enfants.
Il est Officier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite et titulaire de différentes décorations étrangères.