Karim Baïla est né à Marseille. Il est le dernier enfant d’une famille kabyle de six enfants. Son père, arrivé à Marseille en 1949, était LE coiffeur de la communauté algérienne marseillaise dans les années 50. Sa mère, née également à Bejaia, arrivée en 1950, était très connue dans les quartiers nord de Marseille pour avoir tenu pendant trente ans d’une main de fer un café solidaire (elle donnait à manger aux pauvres). À 14 ans, son père lui offre un appareil photo Polaroïd qui détermine sa vocation : « je serai journaliste ».
Il commence sa carrière, le 23 décembre 1994, à radio France Provence. Sorti du CFPJ, pour son premier jour de stage, il couvre en direct le détournement de l’avion d’Air France à Marseille par les terroristes du GIA. Tout de suite, cette expérience le propulse sur des terrains sensibles. Il monte alors à Paris pour présenter sur RFI une émission sur les cultures du monde « Regards ». C’est la première émission sur la diversité culturelle, économique et politique en France.
Karim Baila poursuit sa carrière à RTL où il est l’envoyé spécial permanent en Algérie de 1994 à 1998, pendant les années noires. Fort de cette expérience en radio, et épris d’une volon
Karim Baïla est né à Marseille. Il est le dernier enfant d’une famille kabyle de six enfants. Son père, arrivé à Marseille en 1949, était LE coiffeur de la communauté algérienne marseillaise dans les années 50. Sa mère, née également à Bejaia, arrivée en 1950, était très connue dans les quartiers nord de Marseille pour avoir tenu pendant trente ans d’une main de fer un café solidaire (elle donnait à manger aux pauvres). À 14 ans, son père lui offre un appareil photo Polaroïd qui détermine sa vocation : « je serai journaliste ».
Il commence sa carrière, le 23 décembre 1994, à radio France Provence. Sorti du CFPJ, pour son premier jour de stage, il couvre en direct le détournement de l’avion d’Air France à Marseille par les terroristes du GIA. Tout de suite, cette expérience le propulse sur des terrains sensibles. Il monte alors à Paris pour présenter sur RFI une émission sur les cultures du monde « Regards ». C’est la première émission sur la diversité culturelle, économique et politique en France.
Karim Baila poursuit sa carrière à RTL où il est l’envoyé spécial permanent en Algérie de 1994 à 1998, pendant les années noires. Fort de cette expérience en radio, et épris d’une volonté insatiable de montrer, Karim Baïla rejoint la rédaction de « Mediterraneo » à Marseille. Mediterraneo est une émission produite par le Pole France 3 Marseille et la Rai uno. Elle est aujourd’hui co-produite par plus de 15 chaînes issues du pourtour méditerranéen. Karim Baïla a réalisé pour cette émission emblématique plus de quinze films. (« Retour au bled », sélection au prix international du reportage méditerranéen à Palerme, « Les chrétiens d’Irak », «Les enfants de la guerre à Bagdad»..., « Le retour de Khaled à Oran », « sous la terreur du GIA » en 1996.
En 2000 Karim Baila rejoint la première rédaction de Canal Plus, Dirigée par Eric Gilbert et Bernard Zekri qui deviennent ses mentors. Il traite en news magazine des sujets liés à l’actualité internationale et aux quartiers défavorisés en France, pour le journal de Canal Plus. Il est l"envoyé spécial permanent au moyen orient. Il réalise aussi de nombreux magazines de 5 minutes pour « Nulle part ailleurs ». A la fin de l’émission mythique, et lors de la suppression de la rédaction de Canal Plus, Karim Baila enchaîne à Itélé nouvelle version. Il est correspondant de guerre à Bagdad, et envoyé spécial dans le monde entier. Il couvre en duplex de nombreux évènements, comme « La révolution orange» à Kiev, la guerre en Irak. Durant deux ans il est embauché au service magazine de TF1 pour réaliser une série de reportages sur les organisations criminelles et les trafics organisés des mafias de l’Est de l’Europe. Il mène alors ses grandes enquêtes qui le font connaitre du grand public.
En 2003, il réalise un reportage sur le trafic international de femme entre l’Europe et l’Albanie qui a un fort retentissement dans l’opinion publique. En 2005, il réalise un documentaire d’investigation exclusif sur le trafic international de drogue entre Paris et l’Afghanistan. En 2008 toujours pour Canal Plus, "Spécial Investigation" il réalise un film sur les escroqueries du Pèlerinage à la Mecque, c’est l’un des seuls journalistes au monde à avoir filmé le lieu Saint de l’Islam en Under Cover. Et puis en 2007, il rejoint l'équipe du Magazine d'Inforamtiion Envoyé Spécial de France 2, pour réaliser de nombreux "carnets de route" sur des zones de conflit armé. France 3 Provence Alpes lui confie les reportages sur la violence à Marseille. Après avoir été grand reporter, reporter de guerre, journaliste d’immersion spécialisé dans les organisations criminelles et le trafic de drogue, il développe un troisième métier du journalisme : le fait diversier, dont il est aujourd’hui l’un des spécialistes en France. Toutes les enquêtes de Karim Baïla, qu’elles touchent à la guerre, au crime organisé ou aux faits divers ont en commun une approche originale du journalisme d’immersion au service de la liberté d’expression, où la dimension humaine tient une place centrale.
Karim Baïla est actuellement journaliste indépendant, attaché France Télévisions, l’Agence Capa Tv, et RTL.
Principales réalisations
Film documentaire culturel
Langage des Sables Sahariens
Grand reporter, reporter de guerre
Algérie, les années de plomb (1994 - 1998)
L’embargo sous Saddam Hussein Irak (1998)
Guerre d’Irak (2004 - 2005)
La guerre de Gaza (2008 - 2009)
Syrie, silence on tue (2011)
Journaliste d’immersion, spécialiste des trafics internationaux de drogue et des organisations criminelles
Trafic de femmes en Albanie (TF1 2003)
Afghanistan, trafic international de drogue (M6, Enquête Exclusive 2005)
Membre, Commission pédagogique paritaire, École de journalisme et de communication d’Aix-Marseille
Le 28 novembre 2013, le Conseil de l’Europe et la Ville de Strasbourg lui décerneront le Prix Giovanni Falcone pour la Démocratie, pour l’ensemble de ses enquêtes. Ce prix est décerné dans le cadre du Forum Mondial de la Démocratie, à un journaliste qui travaille sur les organisations criminelles et les mafias au péril de sa vie
"Image de guerre à quel Prix" sur les traces du grand reporter Karim Baïla ouvrage écrit dans le cadre des études de l'école Centrale de Paris en collaboration avec Luc Missoum étudiant.
Distinction
Lauréat du Prix Falcone pour la Démocratie (2013)
Sélectionné au Prix Bayeux des correspondants de guerre (2012)
Prix international du grand reportage « Anna Polikovcaia » (décembre 2009)
Prix International du reportage méditeranéen. Palerme (2004)