Les As français de la première guerre mondiale (2ème volet) 

29/05/2022 - 12 min. de lecture

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Françoise Vignon est Membre de l'Aéroclub de France et membre de la Réserve citoyenne de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

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Les As français de la première guerre mondiale (2ème volet) 

Année 1917

Après une année 1916 dominée par les très meurtrières batailles de Verdun (du 21 février au 15 décembre) et de la Somme (de juillet à décembre), l’année 1917 est pire encore avec l’offensive du Général Robert NIVELLE, au Chemin des Dames, en avril et mai. Entre instabilités ministérielles et grèves dans les usines, les combattants furent privés des moyens indispensables, ce qui amènera à une démoralisation des troupes et à des mutineries. Le 10 mai 1917, le Général Philippe PETAIN devient Commandant en chef des armées, en remplacement du Général Robert NIVELLE. Il parvient à rétablir la confiance des combattants. De nouvelles méthodes de production aéronautiques sont mises en place. La production annuelle d’avions, qui était de 4 500 en 1915 et de 7 500 en 1916, s’élève à 15 000 en 1917 et atteindra 25 000 en 1918. Cette révolution industrielle va permettre aux alliés de reprendre la maîtrise de l’air. Georges CLEMENCEAU est nommé Président du Conseil et ministre de la Guerre, le 16 novembre 1917.

Les tactiques de combat aérien ont évolué au cours de l’année 1917, en s’adaptant aux performances opérationnelles des nouveaux appareils produits, ainsi qu’aux opérations terrestres demandées par le haut commandement. La doctrine de combat, prônée par le Général Robert NIVELLE au cours des deux offensives du Chemin des Dames les 16 avril et 5 mai, a non seulement provoqué une hécatombe dans les rangs des fantassins français, mais également montré une médiocre efficacité des forces aériennes, en raison du nombre insuffisant de matériel en bon état de fonctionnement.

Le classement choisi, pour les 47 As français de 1917, est chronologique, dans l’ordre d’obtention de leur 5ème victoire homologuée. 

Albert AUGER, né le 26 janvier 1889 à Constantine (Algérie), décédé le 28 juillet 1917 à Dunkerque (Pas-de-Calais). As aux 7 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote à l’École d’aviation militaire de Pau, le 11 mai 1915. Commandant de la célèbre escadrille "Les cigognes" n° 3, il décède à l’hôpital militaire de Dunkerque, des suites de ses blessures.

Pierre-Georges BLANC, né le 18 juin 1887 à Châtignac (Charente), décédé le 25 avril 1960 à Béziers (Hérault). As aux 6 victoires homologuées. Blessé au cours d’une mission en février 1917, il est hospitalisé et, après guérison, affecté à l’escadrille N 31 le 2 avril 1917.

Adolphe Aloïs du BOIS D’AISCHE, né le 17 mars 1874 à Bruxelles (Belgique), décédé le 7 octobre 1958 à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor). As aux 6 victoires homologuées. Mécanicien avion en 1915, il fait un stage de mitrailleur à l’École de tir aérien de Cazaux et est affecté à l’escadrille MF 71 / F 71 / AR 71 en qualité de mitrailleur. C’est dans cette escadrille qu’il accumulera ses victoires.

Charles BORZECKI, né le 5 novembre 1881 à Paris, décédé le 30 mai 1959 à la Flèche (Sarthe). As aux 5 victoires homologuées. Opérateur section photos, puis observateur, il est le plus titré des observateurs de l’aéronautique militaire française. Après la guerre, il est Chef du service photographique aéronautique de l’Indochine en 1929, puis Commandant de l’aéroport d’Hanoï.

Jean BOUYER, né le12 janvier 1891 à la Rochelle (Charente-Maritime), décédé le 16 janvier 1926 près de Mourmelon (Marne). As aux 11 victoires homologuées. D’abord mécanicien, il suit une formation de pilote, obtient son brevet en mars 1917 et poursuit sa formation dans la chasse. Il meurt accidentellement lors d’une démonstration aérienne aux commandes d’un monoplan Hanriot.

Maurice BOYAU, né le 8 mai 1888 à Mustapha (Algérie), décédé le 16 septembre 1918 à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle). As aux 35 victoires homologuées. Sportif de haut niveau, capitaine de l’Équipe de France de rugby, il obtient son brevet de pilote en février 1916. Le nombre de ses victoires homologuées font de lui le 5ème As français de la grande guerre.

Jean CASALE, Marquis de MONTFERRATTO, né le 24 septembre 1893 à Olmeta-di-Tuda (Haute-Corse), décédé le 23 juin 1923 à Daméraucourt (Oise). As aux 12 victoires homologués. Emblème sur son avion "Le Corse" qui se transformera en "Vendetta Corsa". Après la guerre, il devient pilote d’essais chez Blériot et bat plusieurs records d’altitude. Aux commandes d’un Blériot 115, il s’écrase dans la forêt de Bois-de -Vieuville dans l’Oise, seul le mécanicien Gaston BOULET s’en sort vivant.

Pierre de CAZENOVE de PRADINES, né le 14 avril 1894 à Nantes (Loire-Atlantique), décédé le 17 janvier 1982 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). As aux 7 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire le 15 juillet 1916.

Louis COUDOURET, né le 31 mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé le 7 juillet 1929 dans un accident d’avion en Charente. As aux 6 victoires homologuées. Elève à l’École d’aviation d’Avord, il obtient son brevet de pilote militaire le 1er juin 1915 et participe aux raids de bombardements sur Trêves, Sarrebruck, Dilligen. Du 15 avril 1917 au 10 avril 1918, il est affecté à la mission militaire de Russie.

André DELORME, né le 7 juin 1890 à Terrenoire (Loire), décédé le 14 janvier 1917 à la Cheppe (Marne). As aux 5 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire à l’École de Pau le 5 juin 1915. Il trouve la mort suite à un accident aérien aux commandes d’un Nieuport 17.

Omer DEMEULDRE, né le 8 mars 1892 à Cambrai, disparu le 3 mai 1918 vers Montdidier (Somme). As aux 13 victoires homologuées. Mécanicien, il est affecté à l’escadrille MF35 pour s’occuper des Biplans Maurice FARMAN. Il obtient son brevet de pilote militaire en octobre 1916. Le 3 mai 1918, le Sous-lieutenant Omer DEMEULDRE est porté disparu.

Jean DERODE, né le 16 septembre 1887 à Saint-Jacques-de-Lisieux (Calvados), décédé le 4 juin 1918 aux environ de Marfaux (Marne). As aux 7 victoires homologuées, il obtient son brevet militaire le 21 novembre 1915. Il prend le commandement de l’escadrille N102 le 14 janvier 1917, puis celui de l’escadrille SPA 99 le 12 mars 1918. Il trouve la mort dans un combat aérien.

Marcel DHÔME, né le 24 janvier 1893 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), décédé le 6 mai 1960 à Paris. As aux 9 victoires homologuées, il est affecté à l’escadrille N81.

Gustave DOUCHY, né le 14 mai 1893 à Bondy (Seine-Saint-Denis), décédé le 29 juillet 1943 à Madagascar. As aux 9 victoires homologuées. Mécanicien avion, il passe son brevet de pilote militaire en juillet 1915, de la reconnaissance, il passe sur Nieuport monoplace de chasse.

René DOUMER, né le 31 octobre 1887 à Laon (Aisne), décédé le 26 avril 1917 près de Brimont (Marne). As aux 7 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire sur Caudron en février 1916. Il prend le commandement de l’escadrille N76 le 30 août 1916 et sera tué aux commandes de son SPAD VII n° 1447.

René FONCK, né le 27 mars 1894 à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges), décédé le 18 juin 1953 à Paris. As aux 75 victoires homologuées. Breveté pilote militaire (n° 3713) au Crotoy le 15 mai 1915, il se révèle être un brillant pilote, un tacticien et surtout un exceptionnel tireur. En 5 mois, il obtient 13 victoires homologuées. Sa tactique consiste à monter très haut, observer de son regard d’aigle les formations ennemies et foncer à toute vitesse, sur le dernier avion du groupe, tirer quelques balles à courte distance et faire un dégagement acrobatique. Il menait une vie d’ascète, ne buvant pas, ne fumant pas et faisant des séances de relaxation. Il est l’As des As des armées alliées. Il décède d’une hémorragie cérébrale.

Armand GALLIOT de TURENNE, né le 2 avril 1891 au Mans (Sarthe), décédé le 10 décembre 1980 à Paris. As aux 15 victoires homologuées. Fils de militaire, il rejoint le 21ème régiment de Dragon de Saumur et est affecté à la reconnaissance sur le front de Verdun en juillet 1915. Il prend le commandement de l’escadrille SPA 12 le 1er janvier 1918.

Hector GARAUD, né le 27 août 1897 à Saint-Antoine (Isère), décédé le 5 avril 1897 à Montpellier. As aux 13 victoires homologuées, il n’a que 18 ans quand il s’engage le 14 juillet 1915. Il passe son brevet de pilote et intègre l’escadrille SPA 38. En mars 1918, il est blessé par une balle au poumon droit et reprendra du service après sa guérison.

Paul GASTIN, né le 8 novembre 1886 à Avignon (Vaucluse), décédé le 25 août 1976 à Nice (Alpes-Maritimes). As aux 6 victoires homologuées. Il obtient son brevet de pilote militaire le 1er septembre 1915 et, après les stages de transformation à Avord, il est affecté en qualité de pilote à l’escadrille N49. Il commandera l’escadrille N84, terminera sa carrière militaire et sera nommé Général.

Gabriel GUERIN, né le 25 juillet 1892 au Havre (Seine-Maritime), décédé le 1er août 1918 à Mont-l’Évêque (Oise). As aux 23 victoires homologuées. Dans les premiers mois de la guerre, il se distingue par sa bravoure et est honoré de 2 citations. Il obtient son brevet de pilote en octobre 1916 et prend le commandement de l’escadrille SPA 88 le 7 juillet 1918. Après ses 23 victoires, il se tue au décollage de son SPAD à cause d’une défaillance moteur.

Marcel HAUSS, né le 31 juillet 1890 à Paris, décédé le 15 février 1917 à Saint-Mihiel (Meuse). As aux 5 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire le 8 mars 1916. D’abord moniteur de pilotage sur avions Voisin à l’École d’aviation militaire d’Ambérieu, il suit des stages de tirs à Cazaux et de pilotage acrobatique à Pau. Il est tué au combat.

Henri HAY de SLADE, né le 29 mai 1893 à Brest (Finistère), décédé le 3 novembre 1979 à Derval (Loire-Atlantique). As aux 19 victoires homologuées. Elève officier à l’École de Saint-Cyr en 1913, il obtient son brevet de pilote, fait un stage à Cazaux et à l’École d’application de Pau. Il prend le commandement l’escadrille SPA 159 le 29 juillet 1918.

André HERBELIN, né le 9 décembre 1889 au Havre (Seine-Maritime), décédé le 16 décembre 1966 à Courbevoie (Hauts-de-Seine). As aux 11 victoires homologuées. Il obtient son brevet de pilote militaire en mars 1916, il fait des stages de perfectionnement à l’École de Pau et à l’École du tir aérien de Cazaux. Un décret du 22 mars 1918 le nomme As après sa dixième victoire.

William HERISSON, né le 20 juin 1894 à Nîmes (Gard), décédé le 25 décembre 1969 à Nîmes (Gard). As aux 12 victoires homologuées. Breveté pilote militaire (n° 2726) sur Farman le 20 janvier 1916, il est retenu comme moniteur, mais demande à aller au front. Il remporte sa première victoire contre un albatros au-dessus de Verdun le 22 juillet 1917.

Marcel HUGUES, né le 5 janvier 1892 à Belfort, décédé le 14 juillet 1982 à Fontainebleau (Seine-et-Marne). As aux 12 victoires homologuées. Il obtient son brevet de pilote en octobre 1915 et remporte sa première victoire le 14 février 1917. Le 23 mars 1918, il prend le commandement de la SPA 95.

Georges LACHMANN, né le 10 août 1890 à Paris, décédé le 12 avril 1961 à Tonnerre (Yonne). As aux 7 victoires homologuées. Il fait ses premiers vols de guerre dès 1914, pendant la Bataille de la Marne. Affecté à Venise, il effectue de nombreuses missions de reconnaissance et de bombardement sur Gorutza et Trieste, puis rejoint le front Russe.

Henri LANGUEDOC, né le 5 octobre 1885 à Seraincourt (Seine-et-Oise), décédé le 16 juillet 1917 à Rosendaël (Nord). As aux 8 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote à l’École d’aviation d’Avord, suivi de stages à Cazaux et Pau. Grièvement blessé au retour d’une mission, il décède des suites de ses blessures.

Didier LE COUR-GRANDMAISON, né le 18 mai 1889 à Nantes (Loire-Atlantique), décédé le 10 mai 1917 aux alentours de Berry-au-Bac (Aisne). As aux 5 victoires homologuées. Elève pilote à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, il obtient son brevet le 15 mai 1915. Il prend le commandement de l’escadrille C46 et est tué lors d’un combat aérien à bord d’un Letort.

Jacques LEPS, né le 27 septembre 1893 à Angers (Maine-et-Loire), décédé le 18 décembre 1983 à Paris. As aux 12 victoires homologuées. Elève pilote à Ambérieu, il obtient son brevet de pilote le 23 août 1916. Sa première victoire, le 16 mars 1917, est un doublé obtenu à quelques minutes d’intervalle dans les lignes allemandes.

Georges MADON, né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie), décédé le 11 novembre 1924 à Tunis. As aux 41 victoires homologuées. Il obtient son brevet de pilote militaire à l’École d’Avord. Lors d’une mission, il se perd dans la brume et atterrit en Suisse, où il est emprisonné. Il s’évade et rejoint son unité. Il prend le commandement de la SPA 38 le 24 mars 1918. Lors du défilé de la victoire à Londres le 19 juillet 1919, il est porte-drapeau de l’Aviation française.

Paul MALAVIALLE, né le 15 mai 1888 à Saint-Jean-de-la-Blaquière (Hérault), décédé le 20 décembre 1919 à Istanbul (Turquie). As aux 5 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote civil en juillet 1914. Il remporte sa première victoire le 8 mars 1916 au cours d’une reconnaissance groupée et décède de la grippe espagnole à Istanbul.

Alexandre MARTY, né le 9 février 1894 à Toulouse, décédé le 9 juin 1918 aux environs de Manoncourt-en-Vermois. As aux 7 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire à l’École d’aviation militaire de Chartres. Il est tué en combat aérien aux commande d’un SPAD XIII.

Robert MASSENET-ROYER de MARANCOUR, né le 14 juillet 1880 à Chaumont (Haute-Marne), décédé le 6 août 1969 à Paris. As aux 8 victoires homologuées, il prend le commandement de l’escadrille N69. Il termine sa carrière comme Général de division aérienne.

Georges MATTON, né le 27 octobre 1888 à Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne), décédé le 10 septembre 1917 vers Houthulst (Belgique). As aux 8 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire à l’École d’aviation militaire de Pau le 14 janvier 1916. Il prend le commandement de l’escadrille N48 le 8 octobre 1916 et est tué au combat, aux commandes du SPAD VII n° 2416.

René MONTRION, né le 7 août 1896 à Paris, décédé le 28 juin 1918 dans les environs de Longpart (Aisne). As aux 11 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire à Tours le 8 février 1917. Il remporte sa première victoire le 26 avril 1917 et est tué en combat aérien.

Jacques ORTOLI, né le 16 juillet 1895 à Poggio-di-Tallano (Corse du Sud), décédé le 19 mars 1947 à Tunis. As aux 11 victoires homologuées, il avait déjà piloté à la déclaration de guerre et est mobilisé au 2ème groupe d’aviation le 3 septembre 1914. Il fait du convoyage d’avions et est promu Commandant de l’escadrille SPA 57.

Georges PELLETIER-DOISY, né le 9 mars 1892 à Auch (Gers), décédé le 25 mai 1953 à Marrakech (Maroc). As aux 5 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire en juin 1913. Il se fait remarquer par son courage et intègre l’escadrille MS 12. Après l’armistice, il est détaché à la mission française d’aviation militaire de Constantinople. Sur un Breguet XIX, il réussit à faire Paris-Pékin en 7 jours du 11 au 18 juin 1926. Il est nommé Général de brigade aérienne en mai 1945.

Armand PINSARD, né le 27 mai 1887 à Nercillac (Charente), décédé le 10 mai 1953 à Ceyzériat (Ain). As aux 27 victoires homologuées. Après plusieurs missions de reconnaissance et de bombardement, il est fait prisonnier le 8 février 1915. Il s’évade et, dès lors, n’aura de cesse d’enchaîner les victoires.

Charles QUETTE, né le 19 mai 1895 à Paris, décédé en combat aérien le 5 juin 1918 à Vierzy (Aisne). As aux 10 victoires homologuées. Elève pilote à l’École d’aviation militaire du Crotoy, il obtient son brevet le 17 mars 1917. Tué en combat aérien aux commandes d’un SPADVII. Il est cité à l’ordre de la 6ème armée le 1er juillet 1918.

Georges RAYMOND, né le 17 juin 1887 à Lyon (Rhône), décédé le 4 octobre 1918 des suites d’une pneumonie à l’Hôpital de Châlons-sur-Marne. As aux 6 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire à l’École d’aviation militaire du Crotoy le 14 février 1916. Il prend le commandement de la SPA 3 le 16 septembre 1917, 5 jours après la mort de Georges GUYNEMER.

Victor REGNIER, né le 21 février 1889 à Avignon (Vaucluse), décédé en 1971 à Nice (Alpes-Maritimes). As aux 5 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire à l’École d’aviation d’Avord le 11 novembre 1915. Nommé Lieutenant le 5 mars 1917, il devient Chef-pilote de l’École d’aviation militaire d’Istres jusqu’en août 1918.

Charles TISSOT-REVOL, né le 2 juin 1882 à Paris, décédé le 31 juillet 1971. As aux 5 ou 7 victoires homologuées. Déjà breveté pilote en 1913, il est naturellement affecté en escadrille. Il combat sur les fronts russe et roumain où il aurait obtenu 5 ou 7 victoires (non vérifiées).

François de ROCHECHOUART, Marquis de MORTEMART, né le 22 mars 1881 à Paris, tué en combat aérien le 16 mars 1918 dans les environs de Forges (Meuse). As aux 7 Victoires homologuées. Observateur, il devient élève pilote, obtient son brevet à l’École de Tours le 25 juin 1916 et sera affecté comme pilote à l’escadrille N23.

Paul RODDE, né le 17 mai 1894 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), il se tue lors d’un décollage le 29 octobre 1917 à Rosnay (Marne). As aux 5 victoires homologuées.

Achille ROUSSEAUX, né le 29 août 1887 à Dijon (Côte-d’Or), décédé le 23 octobre 1928 à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). As aux 6 victoires homologuées. Après un stage de tir à l’École de Cazaux, il obtient son brevet de pilote militaire le 21 juillet 1917. 

Xavier de SEVIN, né le 10 mars 1894 à Toulouse (Haute-Garonne), décédé le 7 novembre 1963 à Argent-sur-Sauldre (Cher). As aux 12 victoires homologuées. Après avoir commandé plusieurs escadrilles, il termine sa carrière militaire comme Général de division aérienne.

Constant SOULIER, né le 5 septembre 1897 à Paris, décédé le 2 juillet 1933 à Maisons-Laffitte (Yveline). As aux 6 victoires homologuées, il obtient son brevet de pilote militaire le 11 mars 1916. Le 27 mai 1917, il devient le plus jeune As de l’aéronautique militaire française. Il est affecté à une mission militaire aux États-Unis le 18 janvier 1918.

Françoise Vignon

29/05/2022

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