Né en 1970 à Nice dans les Alpes-Maritimes, le général Tony Mouchet intègre l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan en 1992. Sa carrière militaire se partage entre des temps de commandement opérationnels sur le terrain et des postes de conception et de direction en administration centrale.
Il choisit tout d’abord de servir dans l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT). Entre 1995 et 1997, il passe les formations techniques et tactiques de pilote d’hélicoptère de combat sur gazelle canon de 20mm et Mistral, à Dax puis au Luc-en-Provence. Breveté chef de patrouille, il rejoint le 1er Régiment d’Hélicoptères de Combat à Phalsbourg. Affecté au sein de l’escadrille Mistral nouvellement créée, il participe à toutes les phases de l’expérimentation tactique de ce nouveau système d’armes. En août 1999, il est projeté pendant 5 mois avec son régiment au Kosovo sous mandat OTAN (opération Trident).
En 2000, il rejoint par concours au grade de capitaine la gendarmerie nationale et suit pendant un an la formation à l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) à Melun.
De 2001 à 2004, il commande l’escadron 11/1 de gendarmerie mobile à Versailles-Satory et partic
Né en 1970 à Nice dans les Alpes-Maritimes, le général Tony Mouchet intègre l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan en 1992. Sa carrière militaire se partage entre des temps de commandement opérationnels sur le terrain et des postes de conception et de direction en administration centrale.
Il choisit tout d’abord de servir dans l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT). Entre 1995 et 1997, il passe les formations techniques et tactiques de pilote d’hélicoptère de combat sur gazelle canon de 20mm et Mistral, à Dax puis au Luc-en-Provence. Breveté chef de patrouille, il rejoint le 1er Régiment d’Hélicoptères de Combat à Phalsbourg. Affecté au sein de l’escadrille Mistral nouvellement créée, il participe à toutes les phases de l’expérimentation tactique de ce nouveau système d’armes. En août 1999, il est projeté pendant 5 mois avec son régiment au Kosovo sous mandat OTAN (opération Trident).
En 2000, il rejoint par concours au grade de capitaine la gendarmerie nationale et suit pendant un an la formation à l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) à Melun.
De 2001 à 2004, il commande l’escadron 11/1 de gendarmerie mobile à Versailles-Satory et participe à diverses opérations de maintien de l'ordre en métropole et outre-mer (Nouvelle-Calédonie / Guyane).
De 2004 à 2008, il commande la compagnie de gendarmerie départementale de Givors dans le Rhône, forte de 170 gendarmes qui interviennent dans un secteur périurbain à l’activité judiciaire et d’ordre public intense. Il doit notamment faire face aux émeutes urbaines de 2005.
En 2008, il quitte cette compagnie pour suivre une année de scolarité à l’Ecole de Guerre (16° promotion du Collège Interarmées de Défense).
En 2009, il rejoint le cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale à Paris comme conseiller technique RH au moment où la gendarmerie intègre le ministère de l’Intérieur. Il participe à tous les sujets majeurs dans ce domaine et fait notamment l’interface entre le cabinet du DGGN, la DRH de la DGGN, les interlocuteurs des cabinets MININT – MINARM.
De 2012 à 2016, il commande le groupement de gendarmerie départementale des Yvelines. Il décline et conduit les politiques de sécurité publique dans ce département. Il gère quelques manifestations sensibles, les missions liées au risque terroriste notamment post attentats du Bataclan ou de Magnaville, la sécurisation de l’équipe de France de Football et du site de Clairefontaire à l’occasion de l’Euro 2026 dans un contexte sécuritaire au risque élevé.
De 2016 à 2019, il tient les fonctions de directeur du cabinet du Directeur des Opérations et de l’Emploi de la gendarmerie à Issy-les-Moulineaux. Il assure pour son directeur le suivi de l’ensemble des dossiers portés par cette direction (police judiciaire, ordre public, planification-conduite des opérations, renseignement, doctrines) et le RH de toute la direction dans un contexte opérationnel dense (évacuation de Notre-Dame-des-Landes, gilets jaunes ...).
Promu général de brigade en 2019, il prend le commandement de la région de gendarmerie de Corse à Ajaccio. Dans un contexte insulaire particulier, il doit au cours de cette période gérer la crise sanitaire du Covid-19, la résurgence des attentats nationalistes, les deux mois d’émeutes en 2022 liées à la mort d’Yvan Colonna.
En septembre 2022, il rejoint à la direction générale de la gendarmerie nationale comme général adjoint au major général. Il représente, appuie, conseille le directeur général dans ses missions. Il gère notamment la montée en puissance des accords de Sandhurst ou la recréation de 7 escadrons de gendarmerie mobile.
Le 1 er janvier 2024, il est nommé Directeur des Opérations et de l’Emploi. A la tête de cette direction qui gère à la fois les doctrines de la gendarmerie, la remontée des informations, la préparation-planification des opérations, le capacitaire, il doit surtout contribuer à la montée en puissance de la gendarmerie dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques et assurer les générations de forces et de moyens tant pour les JOP que pour garantir la sécurité du quotidien dans les territoires.
Le 3 janvier 2025, il est nommé commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine, commandant pour la gendarmerie de la zone de défense Sud-Ouest, gérant sur ce territoire 13000 gendarmes (dont 3500 réservistes).
Il est Officier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite, titulaire de la médaille de la gendarmerie avec citation à l’ordre du régiment ainsi que d’autres décorations nationales ou étrangères.