Portrait du Cercle K2 dans la Revue Dalloz Avocats

31/12/2020 - 4 min. de lecture

Portrait du Cercle K2 dans la Revue Dalloz Avocats - Cercle K2

Le Cercle K2 n'entend donner ni approbation ni improbation aux opinions émises dans les publications (écrites et vidéos) qui restent propres à leur auteur.

L’échange tous azimuts
Par Anaïs Coignac, journaliste – Dalloz Avocats n° 11 - Novembre 2020

 

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"Krys Pagani et Kévin Dumoux voulaient créer un espace dynamique d’échanges, ouvert et moderne. Le général Jean-Pierre Meyer et Jean-Michel Icard voulaient fédérer la réflexion autour de la sécurité défense. Ensemble, ils ont créé le Cercle K2, lieu d’échanges intergénérationnel, interdisciplinaire et international, capable de se mobiliser y compris en période de crise."

 
Une philosophie d’ouverture

Krys Pagani, Mélody Pellissier (vice-présidente), Général Jean-Pierre Meyer, Charlotte Lapicque (avocate et secrétaire générale), Jean-Michel Icard, Marilise Miquel (avocate et directrice des opérations) et Kevin Dumoux partagent la volonté d’impliquer tous ceux qui le souhaitent aux actions du Cercle K2, à condition qu’ils s’investissent et partagent une démarche intellectuelle fondée sur la pluridisciplinarité, la liberté et le dialogue intergénérationnel. « Cela correspond à notre philosophie, assure Krys Pagani. Au bout de sept ans, nous sommes encore en création. Nous avons besoin de profils divers pour avoir des fondations solides. » Conçu sous forme associative, le Cercle K2 n’est ni un think tank, ni un réseau d’affaires. Il n’a ni objectif, ni dogme, ni doctrine. « C’est comme à l’université : les propos n’engagent que ceux qui les formulent », souligne Krys Pagani. L’organisation n’est pas de droite ou de gauche, mais « de droite et de gauche ». Elle est « un lieu d’échanges et de confiance réunissant des personnes qui n’avaient pas vocation à se rencontrer et qui découvrent qu’elles ont des points communs », explique l’avocat.

 
Trois piliers : intergénérationnel, interdisciplinaire, international

Les quatre fondateurs, issus de deux générations, illustrent bien le premier pilier : casser l’image d’une fracture entre les âges. Dans le rapport d’activité 2017-2018, la pianiste Célimène Daudet témoigne du Parcours K2, destiné à « former les décideurs de demain » et permettant à des étudiants ou jeunes actifs de participer à des conférences animées par des professionnels expérimentés. « C’est de la confrontation de ces parcours, de l’effort pour comprendre celui qui appartient à une autre génération, du langage commun trouvé parfois, que peuvent naître des idées neuves », dit-elle. Krys Pagani y voit « une démarche citoyenne » : remettre un trophée à des personnes qui font des découvertes remarquables et transformatrices pour la société, comme le chimiste Raphaël Rodriguez de l’Institut Curie. « On essaie de les accompagner dans la diffusion de leurs travaux et dans la mise en contact avec des personnes susceptibles de leur permettre de poursuivre dans de meilleures conditions leur projet de recherche. Ce sont des impacts concrets. » Le Cercle K2 fonctionne sans dotation, ni subvention, ni cotisation, uniquement grâce à des budgets de sponsoring pour les Trophées K2. « Tout est à l’énergie et à la croyance sincère dans ce que l’on fait », précise Krys Pagani.

 
Diversité et enrichissement mutuel

« Dans beaucoup d’associations, on retrouve un grand nombre de juristes et d’avocats. C’est assez cloisonné », observe Krys Pagani, qui a misé sur la diversité. « Discuter avec des sportifs professionnels, des chefs d’entreprise, des militaires, et sans enjeu de business, nourrit ma pratique. » Franck Desevedavy, avocat à Paris, en Chine, à Hong Kong et Taïwan, conseiller du commerce extérieur de la France, a été attiré par l’aspect international et interdisciplinaire de K2, tout en s’impliquant dans le volet intergénérationnel via le Chemin K2. « Quand vous avez des professionnels d’univers distincts, même si vous connaissez la thématique, ça vous éclaire », explique-t-il. « Dans mon métier, je rencontre des gens de toutes les professions, mais qui peuvent être plus centrés sur le franco-français ou le franco-européen que sur l’international, avec des profils moins variés qu’ici. » Il apprécie particulièrement les échanges avec le monde militaire sur des thèmes liés à son activité : propriété industrielle, nouvelles technologies, enjeux de ses clients en Asie (aéronautique, chimie, énergie). « Ces approches transversales et pragmatiques sur des sujets de premier plan comme la sécurité économique, c’est ce que je trouve notable dans la démarche du Cercle K2. »

 
Anticipation et réflexion collective

La crise sanitaire en est un exemple : « Dès janvier 2020, des membres de K2 m’ont contacté pour avoir mon avis, bien avant que le débat et l’épidémie n’arrivent en France », raconte Franck Desevedavy depuis Pékin. Un groupe Chine s’est alors formé pour des échanges confidentiels en marge des informations officielles. Depuis, une vingtaine de webinars ont été organisés, ainsi que des tribunes quotidiennes sur le site internet et LinkedIn, ouvertes au public et ayant généré 3 millions de vues depuis le début de l’année. Parmi elles : « Choisir d’être soi, un pari gagnant pour la planète ? » de Dominique Bellos, ou « La finance verte au service d’une relance durable » d’Alain Papiasse. Les traditionnels petits-déjeuners en petit comité se tiennent désormais en visioconférence. Les groupes de travail continuent à distance, sur des thèmes variés : télétravail, intelligence stratégique, prévention et sécurité privée, état civil post-crise, justice prédictive… « Nous avons ainsi travaillé sur une proposition de loi sur les voitures autonomes avec juristes et ingénieurs. Le fruit de cette réflexion a abouti à un livre chez Dalloz », souligne Krys Pagani.

 
Une ambition internationale

Francine Ruellan, vice-présidente du Cercle éthique des affaires, voit dans l’action du K2 « une véritable conscience des enjeux et des risques de ce monde incertain ». Chaque membre contribue selon ses moyens. « Ma participation, c’est la promotion du Cercle en Asie », précise Franck Desevedavy, qui a permis l’intégration d’un ancien ambassadeur et d’un interprète politique de haut niveau. Le recrutement est aussi une mission-clé. Les fondateurs espèrent multiplier par dix, voire vingt, le nombre de membres grâce à l’international dans les prochaines années.

31/12/2020

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