Âgé de bientôt 60 ans, son parcours professionnel a, jusqu’à l’année dernière, suivi le chemin passionnant mais escarpé de la médecine d’urgence pré-hospitalière. Après un service national effectué au Bataillon de marins-pompiers de Marseille et des stages dans différents SMUR et SAMU de la région parisienne, il a brièvement bifurqué vers la recherche clinique au sein des Laboratoires Sandoz. Ce séjour de 4 ans lui a permis de découvrir le fonctionnement d’une entreprise privée internationale, si différent de celui de l’hôpital et des pompiers.
Retournant à ses premières amours, il réintégra en 1996 le Bataillon pour y rester 20 ans ! Il participa en particulier aux missions extérieures en Corse (2003) et à Haïti (2010), mais aussi, et surtout, à l’activité quotidienne de secours d’urgence médicalisés dans les rues de Marseille. Chargé de promouvoir l’action du SMUR de cette entité, il en a développé la communication vers les médias. En 1998, il a mis en place, avec deux confrères, la médicalisation du Groupe d’Intervention de la Police Nationale de Marseille.
Il a eu la chance de bénéficier d’une formation poussée en gestion de crise aussi bien au Bataillon qu’à la faculté où il
Âgé de bientôt 60 ans, son parcours professionnel a, jusqu’à l’année dernière, suivi le chemin passionnant mais escarpé de la médecine d’urgence pré-hospitalière. Après un service national effectué au Bataillon de marins-pompiers de Marseille et des stages dans différents SMUR et SAMU de la région parisienne, il a brièvement bifurqué vers la recherche clinique au sein des Laboratoires Sandoz. Ce séjour de 4 ans lui a permis de découvrir le fonctionnement d’une entreprise privée internationale, si différent de celui de l’hôpital et des pompiers.
Retournant à ses premières amours, il réintégra en 1996 le Bataillon pour y rester 20 ans ! Il participa en particulier aux missions extérieures en Corse (2003) et à Haïti (2010), mais aussi, et surtout, à l’activité quotidienne de secours d’urgence médicalisés dans les rues de Marseille. Chargé de promouvoir l’action du SMUR de cette entité, il en a développé la communication vers les médias. En 1998, il a mis en place, avec deux confrères, la médicalisation du Groupe d’Intervention de la Police Nationale de Marseille.
Il a eu la chance de bénéficier d’une formation poussée en gestion de crise aussi bien au Bataillon qu’à la faculté où il a suivi le Diplôme universitaire de Gestion de crise en sécurité intérieur et la formation de Directeur médical de crise. À cette chance s’est ajouté le privilège de suivre le cours de Directeur des secours médicaux dispensé par la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
En 2016, muni du concours de praticien hospitalier, il a rejoint le SAMU des Bouches-du-Rhône pour y exercer aussi bien en secours pré-hospitalier qu’à la régulation des appels. Dans le même temps, il avait l’honneur d’intégrer la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris en tant que médecin réserviste. Pour des raisons inessentielles, il a quitté le SAMU et rejoint le service d’Hospitalisation à Domicile (HAD) en 2020.
Une passion très ancienne pour l’Histoire et les hasards de l’existence l’ont conduit dans le bureau du Professeur Jean-Charles Jauffret qui l’incita à préparer une thèse d’Histoire militaire comparée au sein du Laboratoire CHERPA de l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. Celle-ci soutenue en 2018, il a pu la faire publier sous le titre "La Chair et le Plomb". Elle concerne l’étude des effets des armes à feu sur le corps humain de la bataille de Crécy au massacre du Bataclan. Sa réalisation lui a permis de conjuguer son intérêt pour l’Histoire et l’expertise qu'il a pu acquérir en balistique lésionnelle auprès de maîtres comme Martin L. Fackler ou Philippe Jourdan. Cette publication lui a permis, grâce à la modeste notoriété qu’elle conférait, de donner quelques cours et conférences et de publier quelques articles dans ce domaine très controversé.
Outre le fait militaire, il s'intéresse aux questions de renseignements et de philosophie politique, à la bibliographie et à la gastronomie.