Célhia de Lavarène est journaliste de formation. Depuis janvier 1991, elle a couvert les Nations Unies pour Le Quotidien de Paris, Jeune Afrique, RFI, Mediapart et l’Obs. Parallèlement, elle a également participé à plusieurs missions dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l’ONU: au Cambodge, en Afrique du Sud, au Timor Leste, en Slavonie Orientale, en Bosnie et au Libéria.
En 2001, Jacques Paul Klein, le représentant spécial de Kofi Annan en Bosnie & Herzégovine, avec lequel elle avait travaillé en Slavonie Orientale, lui demande de le rejoindre pour combattre la traite des personnes aux fins sexuelles, particulièrement récurrente dans les Balkans. Célhia de Lavarène conçoit et dirige un programme de lutte plus connu sous son acronyme: STOP – Special Trafficking Operations Program. Ses équipes, composées de 205 policiers internationaux et locaux, sont dispatchées sur tout le territoire bosniaque et mènent plus de 850 raids, ferment 142 night-clubs et "bordels" et libèrent 265 jeunes femmes et mineures achetées, vendues et forcées de se prostituer.
Début 2004, Célhia de Lavarène est appelée au Libéria par Jacques Paul Klein qui vient d’être nommé à la tête de la mi
Célhia de Lavarène est journaliste de formation. Depuis janvier 1991, elle a couvert les Nations Unies pour Le Quotidien de Paris, Jeune Afrique, RFI, Mediapart et l’Obs. Parallèlement, elle a également participé à plusieurs missions dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l’ONU: au Cambodge, en Afrique du Sud, au Timor Leste, en Slavonie Orientale, en Bosnie et au Libéria.
En 2001, Jacques Paul Klein, le représentant spécial de Kofi Annan en Bosnie & Herzégovine, avec lequel elle avait travaillé en Slavonie Orientale, lui demande de le rejoindre pour combattre la traite des personnes aux fins sexuelles, particulièrement récurrente dans les Balkans. Célhia de Lavarène conçoit et dirige un programme de lutte plus connu sous son acronyme: STOP – Special Trafficking Operations Program. Ses équipes, composées de 205 policiers internationaux et locaux, sont dispatchées sur tout le territoire bosniaque et mènent plus de 850 raids, ferment 142 night-clubs et "bordels" et libèrent 265 jeunes femmes et mineures achetées, vendues et forcées de se prostituer.
Début 2004, Célhia de Lavarène est appelée au Libéria par Jacques Paul Klein qui vient d’être nommé à la tête de la mission de l’ONU, pour créer un programme similaire à celui des Balkans. Dans un pays laissé exsangue par 14 ans de guerre civile, il faut non seulement mener des opérations de police pour libérer les victimes, mais également leur trouver un abri sécurisé, leur fournir une aide psychologique et médicale et les rapatrier.
Consternés par l’absence d’aide effective offerte aux victimes de la traite en termes de secours, d’assistance et de protection, Célhia de Lavarène et deux de ses collègues policiers décident de créer Stop Trafficking Of People (S.T.O.P.) une organisation humanitaire internationale dont le but est de venir en aide aux victimes de la traite des personnes aux fins d’exploitation sexuelle. S.T.O.P est basée aux États-Unis et enregistrée en France sous la loi de 1901.
De son expérience au Libéria qu’elle a quitté fin août 2005, elle a tiré un livre, "Un Visa pour l’Enfer", publié chez Fayard en octobre 2006. Une réédition en livre de poche est sortie courant 2013. Son nouveau livre, paru aux Éditions Balland, "Les étoiles avaient déserté le ciel", est sorti en librairie le 20 octobre 2016.
Célhia de Lavarène a été invitée comme speaker à des conférences internationales à Vienne, Bucarest, Bruxelles, Genève, Istanbul, Londres, Chypre et Paris. Elle a également été invitée à donner des briefings devant les membres du bureau de lutte contre le trafic des êtres humains du Département d’état américain à Washington, ainsi que devant des membres du gouvernement chypriote. Son travail a fait l’objet d’interviews sur CNN, BBC, Sky News, France 2, FR3, ZDF, Arte ainsi que dans plusieurs publications internationales.
Elle vit et travaille à New York.