Marié, père de quatre enfants, le Général Olivier Kim est né le 9 mars 1965 à Chalon-sur-Saône (71) en Bourgogne. Il entre au Collège militaire d'Autun en 1980 comme enfant de troupe.
Il intègre l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan en 1985 (promotion des Cadets de la France Libre), puis choisit la Gendarmerie nationale.
Après une année d'application à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) à Melun (1988 – 1989), il sert comme Lieutenant, Commandant du peloton blindé de l'escadron 6/11 de gendarmerie mobile à la Réole (33). Il est engagé sur plusieurs opérations de maintien de l'ordre en métropole.
En 1990, après avoir réussi les tests d'aptitude, il est affecté du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale) à Versailles-Satory (78) pour y servir comme Officier-adjoint, puis Commandant en second. Il est engagé dans une centaine de missions anti-criminelles et anti-terroristes dont l’opération de libération des 176 otages sur le vol Alger Paris, à bord de l’Airbus A-300 d’Air France à Marseille-Marignane du 24 au 26 décembre 1994. Chef du PC opérationnel avancé pour cette opération, il participe également à l'assaut de l'appareil dans
Marié, père de quatre enfants, le Général Olivier Kim est né le 9 mars 1965 à Chalon-sur-Saône (71) en Bourgogne. Il entre au Collège militaire d'Autun en 1980 comme enfant de troupe.
Il intègre l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan en 1985 (promotion des Cadets de la France Libre), puis choisit la Gendarmerie nationale.
Après une année d'application à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) à Melun (1988 – 1989), il sert comme Lieutenant, Commandant du peloton blindé de l'escadron 6/11 de gendarmerie mobile à la Réole (33). Il est engagé sur plusieurs opérations de maintien de l'ordre en métropole.
En 1990, après avoir réussi les tests d'aptitude, il est affecté du GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale) à Versailles-Satory (78) pour y servir comme Officier-adjoint, puis Commandant en second. Il est engagé dans une centaine de missions anti-criminelles et anti-terroristes dont l’opération de libération des 176 otages sur le vol Alger Paris, à bord de l’Airbus A-300 d’Air France à Marseille-Marignane du 24 au 26 décembre 1994. Chef du PC opérationnel avancé pour cette opération, il participe également à l'assaut de l'appareil dans le cadre d'un plan d'urgence. Il est promu capitaine en 1992 et effectue des missions d’échanges avec d'autres unités contre-terroristes étrangères (SAS britanniques, Hostage Rescue Team du FBI, GSG9 allemand).
Muté en 1995, il commandera la Compagnie de gendarmerie départementale (GD) de Salon de Provence (13). Il coordonne de nombreuses missions de sécurité et d'ordre publics, de police judiciaire (PJ) dans une zone criminogène (6000 crimes et délits par an).
En 1998, il est muté au commandement des opérations spéciales (COS) à Taverny (95). La même année, il est promu chef d'escadron. Il occupe pendant deux ans les fonctions d'officier de liaison et conseiller gendarmerie du général, commandant le COS. Il est engagé dans le cadre d’opérations spéciales sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures dans les Balkans (Bosnie, Macédoine). Il participe à la planification et à la conduite d'arrestations de criminels de guerre et coopère avec des unités de forces spéciales étrangères (Émirats Arabes Unis, Jordanie).
Avant de partir comme adjoint du chef de détachement du COS à Mitrovica au Kosovo, il réussit, en 2000, le concours de l’École de Guerre appelée CID (Collège interarmées de défense). Il suit l’enseignement de la 8ème promotion du CID. En juillet 2001, il obtient un DEA de Stratégie à l’École Pratique des Hautes Études et soutient un mémoire intitulé "Terrorisme et contre terrorisme aériens". Ce mémoire anticipe les attentats du 11 septembre 2001.
Il est affecté en 2001 en qualité d'adjoint au chef du bureau défense à la direction générale de la gendarmerie (DGGN) à Paris. Il crée une section de concepts et de doctrine de lutte antiterroriste (LAT). Il intervient en qualité de professeur au Collège européen de police (CEPOL). Il est également diplômé de l’Institut de droit humanitaire de San Remo. Il devient expert-gendarmerie/LAT (EG/LAT) aux côtés de l’UCLAT, au sein du Groupe des praticiens de la délégation française du G8-contre-terrorisme groupe de Rome-groupe de Lyon sous 6 présidences (Italie, canada, France, États-Unis, Royaume-Uni, Russie de 2001 à 2006).
Il est promu Lieutenant-colonel en 2002. En 2003, dans le cadre d'une restructuration du service des opérations et de l'emploi de la DGGN et à la demande du Directeur général de la Gendarmerie nationale, il crée et dirige le Bureau de la lutte antiterroriste (BLAT) de la sous-direction de la Police judiciaire de la DGGN à Paris.
Chargé de la centralisation du renseignement antiterroriste de la gendarmerie, il crée 28 cellules d'enquêtes visant à démanteler des réseaux terroristes indépendantistes, confessionnels et portant atteinte à la sûreté aérienne. Il participe en qualité d'expert gendarmerie/LAT aux travaux de la délégation française du Groupe LAT du 3ème pilier de l’UE à Bruxelles et à ceux du groupe informel de LAT (PWGT). Il est désigné comme Commissaire du gouvernement pour l'élaboration de deux lois antiterroristes dont celle du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme et portant dispositions diverses relatives à la sécurité et aux contrôles frontaliers (Loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006).
Le 1er décembre 2006, il est promu Colonel et prend le commandement du groupement de Gendarmerie départementale de la Haute Savoie à Annecy (74). Il coordonne les missions de sécurité et d'ordre publics, de PJ et de secours en montagne dans un département transfrontalier (avec la Suisse et l'Italie) criminogène (26 000 crimes et délits par an), présentant des violences urbaines et des risques naturels importants (avalanches sur le Mont Blanc). Chef de dispositif en zone gendarmerie sur 150 voyages présidentiels et ministériels, il met également au point le dispositif de protection du Président de l'Assemblée Nationale lorsque le 4ème personnage de l’État séjourne en Haute Savoie.
Du 1er septembre 2010 au 30 juin 2011, il est auditeur de la 60ème session du Centre des Hautes Études Militaires et de la 63e session nationale "Politique de Défense" de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale.
Du 17 juillet 2011 au 2 août 2012, il est affecté en Afghanistan en qualité de conseiller technique et mentor du Général Païkan Zamary, chef de l’Afghan national civil order police (ANCOP) (Force de police de type gendarmerie mobile, compétente sur l’ensemble de l’Afghanistan) et de directeur de programme de l'ANCOP au sein du NATO training mission for Afghanistan (NTMA). Immergé dans cette force de police afghane, il effectue, aux côtés du commandant en chef de l'ANCOP, plus de 18 000 kilomètres par la route, traversant plusieurs provinces d'Afghanistan, incluant des zones où se déroulent des opérations de contre-insurrection.
Le 15 octobre 2012, à Paris (75), le Directeur général de la Gendarmerie nationale lui confie la création et la direction du commandement de la gendarmerie prévôtale, organisme qui lui est directement subordonné et placé pour emploi auprès du général, directeur des opérations et de l'emploi de la DGGN. Il occupe ces fonctions jusqu'au 31 juillet 2015.
Le 1er août 2015, il est muté à Dijon en qualité de Commandant de la région de gendarmerie de Bourgogne et du groupement de Gendarmerie départementale de la Côte d'Or. Il a pris une part active à la création de l’École de gendarmerie de Dijon. Du 1er janvier 2016 au 31 juillet 2018, il commande la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté. Le 1er février 2017, il a été nommé Général de brigade et maintenu dans ses fonctions.
Le 1er août 2018, il a été affecté en qualité de Commandant et délégué des Réserves de la Gendarmerie (CRG). Il est également Secrétaire général de la Réserve Citoyenne de Défense et de Sécurité pour cette institution. Le 1er août 2019, il est promu Général de division et maintenu dans ses fonctions. Il conçoit et met en œuvre 44 projets dans le cadre de la montée en puissance des réserves opérationnelles et citoyennes de la gendarmerie .
Le 1er juin 2021, il a été nommé Général adjoint au major général de la Gendarmerie nationale.
Depuis août 2022, il est Directeur des opérations et de l’emploi de la Gendarmerie nationale.
Officier de la Légion d'Honneur, Commandeur dans l’Ordre National du Mérite, titulaire de la Croix de la valeur militaire avec deux citations à l'ordre du corps d'armée et de la division, il est plusieurs fois cité au plan militaire et au plan civil pour des actes de courage et de dévouement à l'issue d'opérations visant à la maîtrise de forcenés et à des libérations d'otages. Il a été également décoré de la Bronze Star des États-Unis d'Amérique et de la Médaille d'honneur du ministère de l'Intérieur afghan pour son action en Afghanistan.