Ingénieur et philosophe de formation initiale, Jean-Gabriel Ganascia s’est très tôt orienté vers l’informatique et l’intelligence artificielle. Il a soutenu, en 1983, à l’Université Paris-Sud (Orsay), une thèse de doctorat sur les systèmes à base de connaissance, puis, en 1987, toujours à l’Université Paris-Sud, une thèse d’État sur l’apprentissage symbolique. Professeur d’informatique à la Faculté des Sciences de Sorbonne Université depuis 1988, il poursuit ses recherches au LIP6, le laboratoire d’informatique de Sorbonne Université, où il dirige l’équipe ACASA (Agents cognitifs et apprentissage symbolique automatique). Dans le passé, il a créé et dirigé le groupement d’intérêt scientifique "sciences de la cognition" au CNRS et le labex OBVIL (Observatoire de la vie littéraire) qui faisait collaborer les équipes de recherche en littérature de la Sorbonne et son équipe sur les humanités numériques. Spécialiste d’intelligence artificielle (EurAI Fellow), d’apprentissage machine et de fouille de données, ses recherches actuelles portent sur le versant littéraire des humanités numériques, sur l’éthique computationnelle et sur l’éthique des technologies de l’information et de la commun
Ingénieur et philosophe de formation initiale, Jean-Gabriel Ganascia s’est très tôt orienté vers l’informatique et l’intelligence artificielle. Il a soutenu, en 1983, à l’Université Paris-Sud (Orsay), une thèse de doctorat sur les systèmes à base de connaissance, puis, en 1987, toujours à l’Université Paris-Sud, une thèse d’État sur l’apprentissage symbolique. Professeur d’informatique à la Faculté des Sciences de Sorbonne Université depuis 1988, il poursuit ses recherches au LIP6, le laboratoire d’informatique de Sorbonne Université, où il dirige l’équipe ACASA (Agents cognitifs et apprentissage symbolique automatique). Dans le passé, il a créé et dirigé le groupement d’intérêt scientifique "sciences de la cognition" au CNRS et le labex OBVIL (Observatoire de la vie littéraire) qui faisait collaborer les équipes de recherche en littérature de la Sorbonne et son équipe sur les humanités numériques. Spécialiste d’intelligence artificielle (EurAI Fellow), d’apprentissage machine et de fouille de données, ses recherches actuelles portent sur le versant littéraire des humanités numériques, sur l’éthique computationnelle et sur l’éthique des technologies de l’information et de la communication.
Il est Membre du CNPEN (Comité National Pilote d’Éthique du Numérique), Président du Comité d’éthique de Pôle emploi, du Comité d’orientation du CHEC (Cycle des Hautes Études de la Culture) et de l’AFAS (Association Française pour l’Avancement des Sciences). Enfin, il a présidé le Comité d’éthique du CNRS de 2016 à 2021.
Publications
Au cours de sa carrière, il a publié plus de 500 articles dans les actes de conférences, dans des livres et des revues scientifiques. Il est aussi l’auteur d’un dizaine d’ouvrages destinés au grand public dont les trois derniers sont :
- Servitudes virtuelles, Éditions du Seuil, Collection Sciences Ouvertes, 2022.
- Le mythe de la Singularité : faut-il craindre l’intelligence artificielle ?, Éditions du Seuil, Collection Sciences Ouvertes, 2017. Cet ouvrage a obtenu le prix Roberval grand public.
- Intelligence Artificielle : vers une domination programmée ?, Le Cavalier Bleu, Collection Idées reçues, 2017.
Il a aussi fait paraître, aux Éditions Buchet-Chastel, un roman intitulé Ce matin, maman a été téléchargée, sous le nom de plume de Gabriel Naëj.